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Visite chez James MacPherson Le Moine

Villa de James M. LeMoine

Villa de James M. Le Moine

Sir James MacPherson Le Moine est à Québec ce que Goldwin Smith est à Toronto.

Sir James a atteint ses quatre-vingt ans le 24 janvier dernier.

Spencer Grange, la résidence du célèbre vieillard, s’élève sur un site historique.

Il est fort facile de pénétrer dans Spencer Grange. L’ami et le visiteur trouvent dans cette poétique demeure de vastes salles qui invitent à l’inspection de leurs trésors. Il est surtout intéressant d’examiner une collection considérable de gravures historiques canadiennes.

Sir James est très orgueilleux de son musée comprenant trois cents espèces différentes d’oiseaux canadiens. Presque chaque appartement a ses curiosités. Le vestibule est orné de magnifiques andouillers.

Le spacieux jardin contient lui-même des reliques du bon vieux temps.

Grand amateur de livres, le bon vieillard possède deux bibliothèques composées des productions les plus recherchées.

Les ouvrages canadiens se retrouvent également dans les rayons des bibliothèques.

On compte 18 volumes anglais et 12 français sortis de la plume de Sir James. Ce dernier a à son acquis une longue carrière littéraire.

Pendant quarante ans, il a tenu une plume alerte. En 1893, la Reine le décorait pour service rendu à la littérature canadienne.

M. Kniby a surnommé Sir James LeMoine le Nestor des écrivains canadiens.

Le jour du couronnement, ses amis lui ont présenté une magnifique adresse le félicitant pour ses travaux accomplis dans le domaine des sciences et des lettres.

Bien que né à Québec, Sir James LeMoine a passé ses jeunes années à la demeure seigneuriale de son grand-père qui était écossais, à l’Île aux Grues et à l’Île aux Oies. M. Kniby a heureusement décrit M. LeMoine sous le quadruple aspect de seigneur canadien, gentleman anglais, de montagnard écossais et de sujet loyaliste. L’historien descend, du côté de son père, d’une des familles les plus distinguées de la vieille France.

Sir James a pratiqué le droit pendant un certain temps, ses loisirs à des recherches historiques.

 

La Patrie (Montréal), 27 janvier 1905.

Ci-haut, la résidence de James Le Moine, à Québec (Sillery).

Sur ce site interactif, nous avons cité à maintes reprises James Le Moine, en particulier à travers son livre Ornithologie du Canada. Beaucoup des travaux de Le Moine sont disponibles sur internet, gratuitement.

On trouvera ici sa biographie dans le Dictionnaire biographique du Canada par Roger Le Moine.

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