Et qu’en est-il de mes oiseaux ?
J’ai rappelé à quelques reprises que ce ne fut pas un été d’oiseaux, mais de papillons. Mes oiseaux résidents ont toujours été là. Geai bleu, pics, mésanges, tous en petit nombre cependant, sauf à l’envol des jeunes pics.
Et ils y sont toujours.
Par ailleurs, depuis deux semaines, il n’y a plus qu’un jeune Roselin pourpré, tout le portrait de sa mère, aux mangeoires de tournesol noir. Absolument seul, il semble s’accommoder de la solitude et ne montre aucune envie de quitter.
Le dernier Chardonneret jaune vu ici le 3 septembre est disparu par la suite.
Le 6 septembre, le temps d’un passage, une dizaine de jeunes Jaseurs des cèdres, tellement minces et sans la vêture des adultes, ont séjourné tout au sommet de mes plus grands arbres, puis sont disparus eux aussi.
C’est là mon bilan ornithologique.
Dans la photographie du Geai bleu, il me semble qu’on arrive à lire toute l’intelligence de cet oiseau, de la famille des Corvidés, les plus intelligents des nôtres.
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