Avant le déluge vécu par Noé, Cap-Saint-Ignace était déjà sous l’eau
La communauté de Cap-Saint-Ignace, en bordure du fleuve Saint-Laurent, sur la Côte-du-Sud, se trouve à 90 km à l’est de la ville de Lévis en face de Québec.
Dans La Patrie (Montréal) du 16 juin 1904, son correspondant qui habite l’endroit laisse entendre qu’il y a bien longtemps, «avant le déluge», l’océan occupait la place.
Dans la construction des travaux de l’aqueduc, les travaillants ont trouvé, à 5 pieds sous terre, un lit de coquillages et ayant la forme d’une huître, ce qui laisserait croire qu’avant le déluge cette partie de terrain était couverte d’eau.
À la vérité, ces coquillages remontent à la mer de Goldthwait qui, après le départ des glaciers — alors la fin de la dernière époque glacière — a submergé les côtes du Saint-Laurent en aval de Québec et les basses terres autour du golfe du Saint-Laurent. Nous remontons à la période qui va de 15 500 ans à 8 000 ans avant aujourd’hui.
Bonjour M. Provencher, je proposerai cette publication à mon frère, André, qui habite une érablière dans les magnifique terres et montagnes, juste derrière Cap St-Ignace. Ça l’intéressera à plus d’un titre car il est l’artisan d’un type d’ivoire bien particulier, celui des ossements du préhistorique poisson qu’est l’esturgeon. Son squellette bien paticulier, rejeté par les pêcheurs qui exploitent toujours ce spécimen à petite échelle, pour le fumer entre autres, offre des pièces qui individuellement et une fois travaillées un peu, un matériau unique.
Je connais les créations de votre frère, cher Monsieur Senécal. Elles sont étonnantes. J’en ai même fait cadeaux à l’occasion. Et les personnes ne manquaient pas de me demander qui était ce créateur.