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Soins généraux à donner aux moutons

jean paul labonte avec ses moutonsJean Charles Chapais (1850-1926), pionnier de l’agronomie au Québec, fut un battant dans le monde agricole québécois à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Ses conseils sur les moutons paraissent ici dans Le Progrès du Golfe du 17 avril 1908.

Il n’y a rien comme l’attention et le bon soin, pour rendre l’élevage des moutons profitable. On doit traiter doucement ces animaux timides et sans défense. Ils sont très sensibles à la violence et aux mauvais soins.

Pour peu qu’il y ait quelques-unes des bêtes qui soient négligées, elles mangent vite le profit de tout le troupeau. D’une manière générale, il faut éviter de mettre dans une même cour, surtout si elle est de limites un peu restreintes, les moutons avec des bêtes à cornes qui sont portées à les houspiller.

On ne doit pas oublier que la laine absorbe une grande quantité d’eau quand les moutons sont exposés aux tempêtes de pluie ainsi qu’au grésil et aux neiges fondantes de mars et d’avril. Ceci est vrai surtout des moutons à longue laine, tels que, par exemple, les coswolds. Cela les expose à prendre des refroidissements, les rend sujets au catarrhe et cause beaucoup de dommages aux brebis pleines. Nécessité donc de ne pas les exposer aux tempêtes.

Quand on a à saisir un mouton, qu’on ne le prenne jamais par la laine, cela gâte la toison et fait mal à la bête.

Nous soumettons ces quelques notes à nos éleveurs de moutons, les priant de les prendre en considération, vu qu’elles sont autant de moyens de tirer des profits de leur élevage.

 

Ci-haut, mon ami Jean-Paul Labonté avec ses moutons.

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