J’ai toujours aimé les petits de l’année
La plupart d’entre eux ne montrent encore aucune crainte à l’égard de ce que nous sommes. Je vis en ce moment avec de jeunes Pics, mineurs et chevelus, des Bruants chanteurs, des Parulines masquées, des Quiscales bronzés, un Geai bleu, et sans doute des Roselins pourprés, mais, dans ce cas, j’arrive mal à les distinguer des femelles.
Et voici un de mes cinq jeunes Colibris à gorge rubis. Après s’être abreuvé d’eau sucrée sous le larmier de la galerie, invariablement, il gagne le grand pommier où se trouvent les monardes. Aussi, je suis allé me glisser sous le «parapluie» de ce grand pommier tout à côté des monardes. À son arrivée, il trouve surprenante ma présence, mais ne montre aucune crainte et m’examine. Nous sommes à un mètre l’un de l’autre, et j’ai le temps de quelques photos. Mais, bientôt, c’est bien moi qui quitte, préférant le laisser à un de ses lieux favoris.
Un bel éventail de jeunnots !
L’été est riche, en effet.