Impatience de Juncos
Parfois, à observer attentivement, on remarque dans la vie, tout autour, des traits que nous avons en commun, nous les bêtes. Bientôt, je regarde deux Juncos ardoisés, on les dirait incapables de se supporter. Je me dis «Ils vont en venir aux coups». Mais non. Après quelques instants, ils entendent raison, et se rallient.
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Bonjour,
Effectivement, mes observations m’ont appris que les Juncos ont parfois de la difficulté à tolérer un comparse. Durant l’hiver 2012/13, ils étaient très nombreux à passer l’hiver dans le jardin, on pouvait observer les impatiences entre eux. Cet hiver, ils ont été absents pour revenir le 16 avril.
Hier, un Junco arborant des couleurs différentes s’est amené. Le dos semble brun-roux, la tête grise. J’ai tenté de le prendre en photo sans succès. Il semble être le seul parmis les autres Juncos. Je me reprends cet après-midi afin de pouvoir l’identifier correctement.
Le livre de référence de Peterson parle d’un Junco ardoisé type de l’Ouest que je ne connaissait pas. J’espère avoir la chance de pouvoir confirmer aujourd’hui.
Bonne journée !
Les Juncos, en effet, chère Nicole, semblent avoir l’impatience facile, les uns à l’égard des autres. Du genre «N’entre pas dans ma bulle !»
Moi aussi, j’ai des «dos bruns-roux» pâles. Je n’ai pas encore vérifié, mais il me semble qu’on dit que la femelle est moins bien découpée et plus pâle que le mâle. Tenez-nous au courant si vous progressez à ce sujet dans votre recherche. Cela dit, Peterson est très fiable, je trouve.
Le grimpereau brun n’était pas impatient, dans son arbre, cet après-midi sur le chemin de la Plage Jacques-Cartier à Cap-Rouge. J’étais très surprise de le voir si tôt. Dans ma cours, c’est beaucoup plus tard que je l’aperçois ! Ce n’est pourtant pas si loin de chez moi. Disons 3 km !
Bien chanceuse êtes-vous, Ode ! Jamais je n’ai pu apercevoir chez moi le Grimpereau brun. Peut-être n’est-il pas un oiseau de campagne…