«C’est un homme de la ville»
Un jour, voilà bien longtemps — trente-huit ans dans quelques jours — j’acquérais pour des prunes Sainte-Anasse, cette arche, «Le Pays de nulle part» disions-nous. Je le raconte, il me semble, dans la présentation d’un «Citadin».
Quelques jours après, cette caricature paraissait dans La Presse, le quotidien montréalais. Et jamais elle ne m’a quitté depuis. Malheureusement, je n’ai pas écrit à l’endos la date de parution.
Un rappel, constant, dans la maison, sous mes yeux, que je ne suis pas d’ici.
Une caricature de Girerd bien sûr.
2 commentaires
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Vous êtes donc toujours, hélas, un « étrange »…
Je viens de la ville, je viens de la ville, chère Esther. Faut toujours que je me le rappelle. Lentement, je me fais au changement d’air.