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L’ancêtre de notre ordinateur personnel

Le 20 septembre 1888, L’Étoile du Nord, de Joliette, annonce un grand achèvement, l’invention de la machine à écrire. Celle-ci vivra près de 100 ans. L’ordinateur personnel lui succédera.

Notre siècle est le siècle des inventions. On a inventé une manière nouvelle d’écrire qui va avoir de la vogue. On imprime de suite son écriture à la main. Cet instrument ressemble au clavier d’un piano; on le nomme «Type-Writers».

On ne se sert déjà plus d’autre moyen d’écrire à Montréal, dans les bureaux d’avocats. Les étudiants en droit sont obligés d’apprendre à écrire d’après ce système, qui d’ailleurs est bien facile.

Avant longtemps, on n’écrira plus à la plume, tant le Type-Writer offre plus d’avantages que le manuscrit.

On commence à enseigner cette manière d’écrire dans les couvents et les collèges. Cet enseignement devrait faire partie de l’enseignement dans les maisons d’éducation et dans les écoles. Ce genre d’écriture sera d’un usage bien plus fréquent que la musique. Le Type-Writer ne remplacera pas le piano, mais il rendra plus de services que le piano à la plupart des jeunes filles.

Cet instrument s’introduira dans toutes les familles et il va devenir en peu de temps d’un usage général et journalier.

C’est une des belles inventions du siècle qui promet de se populariser le plus.

 

La photographie fut prise chez Antiquités Bolduc, rue Saint-Paul, à Québec.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. Esther Bourgault #

    J’ai souri à la vision de cette « machine à écrire »(y a-t-il un autre nom en français?), pensant à celle de ma mère(très ressemblante) qui dort dans un coin de ma chambre… Elle doit remonter aux années 40 et quelques(la machine ! Ma mère était née en 1924) et tous les enfants ont bien joué certains dimanches, dans la chambre bleue, au deuxième, écrivant des messages en rouge et en noir… Quand j’ai voulu la porter dans un musée, ma plus jeune fille, âgée de 23 ans, s’est écriée, « mais non maman, c’est à moi ! » Elle continuera donc de traverser le temps et les générations… :-)

    13 septembre 2013
  2. Jean Provencher #

    Chère Vous, comment vous dire. Je trouve que votre fille a raison. L’attachement est sans prix. Et c’est là un patrimoine familial. Il sera toujours temps, un jour que l’attachement ne sera plus là pour personne d’entre vous, de disposer de cette machine. Ce fut l’instrument de travail de mon père (né en 1914), homme de bureau, toute sa vie. Et sa machine était absolument identique à celle-ci, une Remington. Une machine à écrire en talons hauts, disions-nous. Comme s’il y en avait en talons bas…

    13 septembre 2013
  3. Esther Bourgault #

    Je lis aussi « Remington » sur celle de ma mère… (Merci d’avoir piqué ma curiosité !) Elle possède cette espèce de couvercle amovible par dessus « l’arc de cercle » sur le devant, protection de la poussière pour les « bobines » du ruban placées à l’horizontale… Difficile de décrire un tel « instrument » par des mots ! « Instrument » qui pèse trois tonnes… en exagérant un tant soit peu.

    16 septembre 2013
  4. Jean Provencher #

    Ah, vous avez bien raison, chère Esther, vous décrivez vraiment la machine à travailler de mon père !

    16 septembre 2013

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