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Nous voilà au Bic, dans le Bas-Saint-Laurent

Dépouillant la presse ancienne, il y a parfois des passages qui font rêver.

La belle température dont nous jouissons depuis quelques jours permet à nos cultivateurs de commencer leurs semailles.

Le beau temps est toujours précieux, non seulement pour le fermier, mais pour tout le monde.

Le temps est arrivé des promenades sur l’eau, au clair de la lune, par les beaux soirs d’été. Nous habitons un endroit privilégié sous ce rapport, car notre beau St-Laurent fait les délices des amateurs de canotage. Aussi durant la saison estivale qui commence, voit-on, sur les eaux limpides de notre rivière, de nombreuses embarcations chargées de promeneurs, monter et descendre le courant. Ces promenades sur l’eau sont des plus hygiéniques et pour les natures quelque peu poétiques procurent en plus de véritables jouissances intellectuelles.

 

Le Canada (Montréal), 14 mai 1903.

À noter que dans l’édition du 13 mai 1903 du quotidien montréalais Le Canada, on se plaint de la grande sécheresse dans la région de Montréal, à Trois-Rivières, Sorel et Sherbrooke et que, le lendemain, le correspondant du journal au Bic n’évoque pas ce fait. Cette dernière municipalité, se trouvant à 520 kilomètres au nord-est de Montréal sur les rives du grand estuaire du Saint-Laurent, vivait probablement un temps plus équilibré.

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