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Aujourd’hui sur le babillard

Quelle journée magnifique! Le temps est bon. Deux de mes oiseaux d’été m’arrivent : le Bruant chanteur, absolument silencieux, et le Merle d’Amérique, que j’entends ça et là sur le terrain sans pouvoir l’apercevoir. L’an passé, le Bruant chanteur arrivait le 22 mars. Sa venue la plus hâtive fut le 14 mars 1985 et la plus tardive, le 21 avril 2001. Le merle, lui, l’an passé, était là le 30 mars. Son arrivée la plus hâtive fut le 23 mars 1990.

Du Régime français et au 20e siècle, on a donné le nom de rossignol au Bruant chanteur. Et, à lire les journaux de la fin du 19e siècle et du début du 20e, c’est à se demander si Bruant chanteur et merle ne voyagent pas ensemble. Le Quotidien de Lévis écrit le 9 avril 1895 : « Les rossignols et les merles nous sont arrivés. » Huit ans plus tard, le 25 mars 1903, le correspondant du Soleil à Cap-Saint-Ignace y va de ce mot : « Le rossignol et le merle ont fait leur apparition et commencent à faire résonner leurs sons harmonieux. »

Quoi qu’il en soit, chez moi, sauf ma Sitelle à poitrine blanche à nouveau disparue, tous mes autres oiseaux continuent de m’accompagner. Même mes Sizerins flammés ou à tête rouge tiennent bon. Leur départ vers le Nord le plus tardif fut le 3 mai 1996.

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