Il y aurait matière, vraiment, à une histoire québécoise de la nuit
Sur ce site interactif, depuis bientôt six ans, j’ai évoqué le sujet à maintes reprises. Lire la suite
30 Avr
Sur ce site interactif, depuis bientôt six ans, j’ai évoqué le sujet à maintes reprises. Lire la suite
Qui est donc cette grande femme noire ? Rendons-nous à Joliette.
Notre ville d’ordinaire si paisible a été mise en émoi, ces jours-ci, par l’apparition d’un fantôme que l’on est convenu d’appeler La grande femme noire.
On la voit, d’après les heureux témoins du phénomène, se promener vers neuf heures du soir, et l’histoire ajoute que, plus on la voit tard dans la nuit, plus elle paraît grande. Cette grande femme noire vient de Mascouche. Lire la suite
La nostalgie l’assaille. Il a bonne mémoire, tout lui revient. Il prévient : « Je vais parler le langage de mon pays ». Extraits. Lire la suite
Ainsi croyait-on qu’elle faisait roussir les jeunes pousses en avril et mai.
Certes, pour ces beaux jours de printemps, alors que tout est à la folie, à la joie de vivre, il est doublement navrant de se heurter à une misère.
Rue Ste-Catherine, samedi soir, dans l’éblouissement des lumières, la griserie dont est faite la gaieté des foules, au milieu du va-et-vient des théâtres, j’eus cette douloureuse expérience.
Sur le bord du trottoir, un homme ! un cul-de-jatte, mais un cul-de-jatte raté ; (il lui reste encore une jambe) — tirait péniblement d’un chétif accordéon des sons, faibles, usés d’une tristesse infinie. Lire la suite
Il y aurait place au Québec pour une histoire de la nuit, mais jamais personne ne s’y est lancé. Le médiéviste français Jean Verdon, lui, l’a réalisée de son côté. Même qu’il nous emmène dans la chambre des nouveaux époux.
Les femmes mènent la jeune mariée à la chambre nuptiale. Parents, amies, voisines l’assistent. Une des Cent nouvelles nouvelles énumère les phases de son coucher : déshabillage par les femmes — inverse de l’habillage du matin —, leçon d’éducation sexuelle. Si la jeune épouse est ignorante, le mari doit être capable de « se gouverner sagement ». […] Lire la suite
Pas d’aile, pas d’oiseau, pas de vent, mais la nuit,
Rien que le battement d’une absence de bruit. Lire la suite
9 Avr
Dans son premier recueil de poésie, Les Murmures, proposé à Paris sous forme de manuscrit en 1936 et publié à compte d’auteur, trois ans plus tard, la poète originaire de Québec, Reine Malouin, née Voiselle, (1898-1976), a reconnu que certains de ses poèmes ont été trempés dans l’eau bénite. Mais pas tous, pas tous. En voici deux plus audacieux. Lire la suite
Il suffit de gagner Saint-Hugues, en Montérégie. On en profite abondamment. Lire la suite
Ce journaliste à la fort belle plume aimait parcourir des régions moins connues du Québec. Il a traversé la Matapédia, a passé du temps dans Charlevoix. Le voici ici dans l’Outaouais supérieur, ému par l’immensité du Nord, terre pour des surhommes.
Vouloir peindre le Nord me semble demander un effort excessif, dont je me sens d’autant plus incapable que mes forces, lasses de s’être portées longtemps sur des objets divers, me secondent péniblement aujourd’hui que je leur fais appel pour une entreprise dont le succès ferait mon orgueil et ma gloire. Lire la suite
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