6 Jan
Lucie Delarue-Mardrus
L’odeur de mon pays était dans une pomme.
Je l’ai mordue avec les yeux fermés du somme,
Pour me croire debout dans un herbage vert.
L’herbe haute sentait le soleil et la mer,
L’ombre des peupliers y allongeaient des raies,
Et j’entendais le bruit des oiseaux, plein les haies,
Se mêler au retour des vagues de midi… Lire la suite
Si je vous le disais que vous êtes jolie,
Jolie à rendre fous les hommes et les dieux
Et qu’en vous regardant, mignonne, l’on oublie
Qu’il est un autre ciel que celui de vos yeux. Lire la suite
1 Jan
Il y a longtemps, si longtemps que je ne me souviens plus du moment, j’achetai le Voyage en Amérique de François-René de Chateaubriand, un vieil ouvrage publié à Paris en 1870.
Ce fut un cadeau que Cédulie Venière (née en 1854) fit à Villebon Garant (né en 1853). Le couple se maria à la paroisse Saint-Roch de Québec le 8 septembre 1875. Ils auraient eu deux enfants : Marie-Louise (1891-1970) et Gustave Garant (1894-1977). Dans ma copie, Cédulie a rédigé cette dédicace : Lire la suite
Quand la neige dans les rues
Crie aux bottes des passants
Et qu’au ciel de sombres nues
S’entrechoquent sous les vents ; Lire la suite
Parfois, on se dit que les grands sages — Simone Weil, par exemple — sont fatigants, même assommants, diraient certains. Mais arrêtons-nous un instant. Lire la suite
26 Déc
Qui connaît Charles-Marie Ducharme ? Personne ne connaît Charles-Marie Ducharme. Comment le faire renaître ? Lire la suite
Peut-être avez-vous lu la première partie de ce texte sur Noël par l’écrivain Louis Fréchette ? Elle paraissait hier. Voici la seconde. L’auteur laisse d’abord entendre que les croquignoles pourraient venir de Bretagne et de Normandie. Lire la suite
L’écrivain Louis Fréchette (1839-1908) y est allé, un jour, d’un texte sur la Noël. Le voici. Il s’agit, bien sûr, de la Noël de son époque et non d’aujourd’hui.
Reste-t-il encore quelque chose à dire ou à écrire sur la fête de Noël, la fête des petits enfants, la fête de la famille, la plus touchante des fêtes chrétiennes.
Non peut-être.
Les poètes l’ont chantée. Lire la suite
Cet homme (1819-1892), né à West Hills, Long Island, fut une des grandes plumes américaines du 19e siècle. Pour le connaître, si vous lisez l’anglais, passez par l’anglais. Mais j’aurais tant aimé plutôt une traduction en langue française.
Et, un jour, par bonheur, il me fut donné de tomber, enfin, sur la meilleure, celle de Rosaire Dion-Lévesque, Walt Whitman, ses meilleures pages. Bonne chance si le livre vous intéresse, mais vous arriverez mal à le trouver. Lire la suite
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