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Résultats de recherche pour 'Satprem'

Je reviens à Satprem, chers vous autres. Rappelez-vous. Je Vous le présentais. Un sage d’origine bretonne, Bernard Enginger, né à Paris en 1923 et décédé en Inde le 9 avril 2007. J’aime beaucoup cet homme qui a longtemps vécu en Inde. J’ai mis la main sur quelques-uns de ses livres à Montréal durant les années 1970, des livres-joie, je dirais. Voilà c’est ce que je vous disais. Prenons un extrait de son livre Par le corps de la terre, un livre très riche. Allons à la page 420.

Un jour, j’étais parti en quête d’une vie plus vraie, et j’avais couru l’aventure de l’or, comme j’aurais couru l’aventure des oiseaux-lyres ou du pôle Nord, n’importe, pourvu qu’on respire le large ; et j’avais trouvé des frontières, des polices, des forêts mises en carte, des découvreurs qui découvraient seulement leur misère noire.

J’avais trouvé que l’aventure était ailleurs, sous nul tropique, et que toutes les routes du dehors finissaient dedans ; j’étais devenu Sannyasin, comme je serais devenu derviche-tourneur ou corybante, n’importe, mendiant couvert de cendres et nu, pourvu qu’on respire large, pourvu que la vie soit libre et vraie ; et j’avais trouvé les grands chemins d’en haut où la lumière rayonne, j’avais entendu la musique qu’on n’oublie plus, le Rythme qui rythme tout, j’avais bu la grande bolée qui délivre — et puis j’avais perdu la terre. Et chaque route se refermait sur son contraire, chaque aventure finissait sur une anti-aventure, comme si chaque oui conduisait à un non.

Ou était-ce seulement la fin d’une courbe, le passage à un oui plus grand, une aventure plus vraie ? Et peut-être n’y avait-il jamais eu de non, nulle part, à aucun moment, rien à nier, rien qui nie : seulement un Oui toujours plus large qui montait en vrille comme les spires des turritelles ?

Connaissez-vous Satprem ? C’est un sage d’origine bretonne, Bernard Enginger, né à Paris en 1923 et décédé en Inde le 9 avril 2007. J’aime beaucoup cet homme qui a longtemps vécu en Inde. J’ai mis la main sur quelques-uns de ses livres à Montréal durant les années 1970, des livres-joie, je dirais.

Voici un extrait de cet ouvrage paru en 1971, page 60 et suivante. Selon lui, la Vérité est « la plus simple chose au monde, c’est pourquoi nous ne la voyons pas. »

Il est un rythme de vérité « autour et partout, une vaste coulée tranquille, une étendue de temps légère, où les jours et les heures et les ans semblent suivre le mouvement imprescriptible des étoiles et des lunes, monter, descendre comme une houle du fond des âges, se raccorder au déroulement total, et emplir cette petite seconde qui passe d’une éternité d’être.

Nous avons pris position là, dans cette petite clairière; c’est notre base, notre grande vacance claire partout, notre Himalaya des boulevards, notre toute petite chanson inaltérable. Et, finalement, nous nous apercevons qu’il n’est pas besoin de « faire » ou « de ne pas faire »; d’intervenir ou non, de vouloir ou non, de maîtriser : il suffit d’être là, d’être bien là, et de laisser couler ça, ce petit rythme dans les choses, cette cadence claire dans l’obscurité des circonstances, ce tranquille rayon sur les êtres. Et tout s’arrange, simplement, merveilleusement, sans que l’on sache pourquoi, par le seul fait que l’on est là.

C’est comme un dissolvant des ombres, un conducteur d’ordre, un transmetteur de paix et d’harmonie, un rectificateur de rythmes — car il n’est pas de mal vraiment, pas d’ennemi, pas de contradictions ; il n’est que des rythmes mal accordés.

Un ouvrage de réflexion de Satprem

Durant les années 1950, Bernard Enginger (1923-2007), chercheur des mondes à venir, dit sa page Wikipédia, sent le besoin de quitter l’Occident pour gagner l’Inde. Là-bas, on lui donnera le nom de Satprem. Lire la suite

Retour sur Satprem (1923-2007)

Ce que j’aime de cet homme, dont les œuvres sont aujourd’hui malheureusement à peu près introuvables, c’est que souvent il réfléchit, il médite à voix haute, nous donnant à l’accompagner. Lire la suite

Un mot de Satprem (1923-2007)

Tout est joie, mais nous avons oublié. Lire la suite

De Satprem, un livre de sagesse

En son temps, j’ai beaucoup aimé Par le corps de la terre, un livre pour cheminant, un livre pour personne en marche, en quête d’elle-même au fond. Certains en riaient peut-être, je ne sais plus, mais d’autres l’ont trouvé fort utile.

Voici quelques extraits. C’est beaucoup réduire l’ouvrage qui compte 444 pages. Allez, une idée du ton. Le personnage est en quête de sagesse, vit des moments heureux, mais souvent aussi fort difficiles. La cuve à laver. Lire la suite

Retour à Satprem

Page couverture satprem

Extrait de La Genèse du surhomme.

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De Satprem

Zen

La matière que nous écrasons sans pitié est aussi vivante, active, «responsive» que la coulée des étoiles sur nos têtes ou l’invisible frémissement du lotus sous le soleil de mai. Lire la suite

Dans la série « Le plus beau mot du monde»

Il existe une petite flamme pure. Parfois, on plonge très profondément dedans ; alors, là-bas, il y a comme un sourire d’enfant, quelque chose qui regarde le monde dans une transparence […].

Satprem

Dans la série « Le plus beau mot du monde »

La matière que nous écrasons sans pitié est aussi vivante, active, responsive, que la coulée des étoiles sur nos têtes ou l’invisible frémissement du lotus sous le soleil de mai.

Satprem