C’est bien joli de voir travailler ce vaillant avec ses corbeilles à pollen sur ses pattes postérieures pour nourrir la colonie
Il s’agit du Bourdon fébrile (Common Eastern bumblebee, Frisky bumblebee).
On l’utilise même pour la pollinisation en serre (tomates, poivrons) et pour la pollinisation des bleuetiers, des pommiers et des fraisiers.
Les colonies de ce bourdon nichent dans le sol, généralement dans des terriers abandonnés par des rongeurs. Sous nos latitudes, cette espèce forme les plus grandes colonies, celles-ci pouvant atteindre plus de 500 individus.
Voir Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification et de gestion, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 14.
Juin et juillet étaient pauvres en bourdons chez moi, cette année, mais août les rattrape.