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En 1976-1977, beaucoup de personnes s’arrêtèrent en ce lieu

Nous appelions l’endroit Le Pays de Nulle part.

Ayant une profusion de crayons de toutes sortes, nous tenions un journal de bord collectif. Chaque personne était absolument libre d’y laisser un mot, une phrase, une simple pensée, un texte plus long, un dessin, une recette de cuisine, etc., ce qui lui venait à l’esprit.

Et chaque intervention dans ce livre était respectée.

À noter que le Charlie dont il est question est un chat sauvage qui vivait dans la grange, que les enfants pouvaient approcher et nourrir.

Extrait de quelques pages de ce journal de bord.

4 commentaires Publier un commentaire
  1. cher Jean
    quelle belle idée vous avez eue en ces belles années…Mais surtout quelle belle initiative d’en avoir gardé les traces! Ça m’inspire tendresse et nostalgie…et ça me réchauffe le coeur. Allez! tiens! je t’en envoie justement! Tout plein de chaleur!

    12 avril 2020
  2. Jean Provencher #

    Nous espérions, cher Martin, que les personnes de passage qui pourraient avoir envie de témoigner le fassent de cette manière, comme bon leur semblait. Et elles étaient invitées à tourner les pages de ce journal pour s’inspirer, par exemple. Mais toute personne était libre, il n’y avait aucune forme de pression.

    Et il en est resté un ouvrage magnifique. Fort spontané, c’est certain. Mais il avait justement cette qualité d’être spontané, d’exprimer l’instant présent.

    Merci infiniment, cher ami.

    12 avril 2020
  3. Guy Deschênes #

    Cher Jean,

    Quels beau dessins et message. Tout à fait attendrissant. J’ai bien ri de celui de Charlie qui s’est roulé dans le créosote et immunisé de la pourriture pour les cinquante prochaines années. Merci de tes partages cher ami!!!

    Guy

    12 avril 2020
  4. Jean Provencher #

    Ah, cher Guy, finalement, tout ça dura près d’une année, une sorte d’impossibilité réalisée, comme nous nous disions. Même un jeune couple originaire de France, aux études ici à Québec, et avec un jeune enfant, est venu passer quelques jours.

    Le dessin du diable qui quitte en vitesse le verger de pommiers, au moment où des gens se promènent dans le verger avec une torche allumée, est de la mère ou du père du jeune enfant. On nous a rappelé que c’était une ancienne coutume en Normandie que de sortir le soir de la Saint-Sylvestre et de se promener dans le verger de pommiers avec torches allumées dans l’espoir de faire fuir le diable des lieux et d’avoir une merveilleuse récolte de pommes, plusieurs mois plus tard.

    Tu imagines comment mes propres enfants, comme nous d’ailleurs, étaient fascinés. Nous avions même fabriqué une torche que nous nous sommes passée de main à main en pleine noirceur, la nuit du Jour de l’An. On allait passer la torche sous chaque arbre. Le diable, cette fois-ci, a eu la peur de sa vie. On demanda à la mère ou au père de bien vouloir, s’il vous plaÎt, nous laisser en souvenir l’illustration de cette vieille coutume normande.

    Ce cher Charlie, lui, magnifique bête toute grise acier, fut sans doute éternel.

    Merci beaucoup, cher Guy, de ton commentaire.

    12 avril 2020

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