Ma présence au Salon international du livre de Québec
Ce salon se tient en ce moment au Centre des congrès en plein cœur de la ville.
La Société de gestion collective des droits de reproduction, mieux connue sous le nom de Copibec, a vu le jour en novembre 1997. Cette entreprise d’économie sociale sans but lucratif appartient à la collectivité des auteurs et des éditeurs.
Elle veille, par bonheur, à ce que les droits de reproduction des œuvres des écrivains, femmes et hommes, créateurs-créatrices en arts visuels, et collaboratrices-collaborateurs pigistes des revues et des journaux soient touchés et versés à ces gens.
Voici quelques constats actuellement :
Le revenu médian des auteurs du Québec pour leur travail de création est inférieur à 3 000$.
La redevance annuelle payée aux auteurs par les universités a chuté de 50% depuis 2012.
Pour le collégial, la redevance annuelle a diminué de près de 20%.
La loi sur le droit d’auteur relève du gouvernement fédéral. Et, depuis les modifications apportées à cette loi en 2012, les établissements d’enseignement hors Québec reproduisent massivement les œuvres de vos auteurs préférés sans les rémunérer et sans autorisation.
Un examen de cette loi est en cours à Ottawa.
Copibec et créatrices-créateurs souhaitent vivement que cette loi ne soit pas maintenant affaiblie davantage.
Des élections fédérales s’amènent cette année. Aussi, nous vous demandons de veiller, vous aussi, auprès de celles et ceux qui solliciteront votre vote, à ce qu’ils soient conscients de l’importance de cette présente loi et de son respect. Pourquoi ne pas en parler aux personnes qui se présentent dans votre comté. Moi-même, j’ai conversé une bonne douzaine de minutes avec le député libéral de mon comté, celui de Québec, Jean-Yves Duclos. La conversation fut bien agréable.
À l’occasion du salon de Québec, Copibec a dépêché quatre personnes, la directrice générale, la conseillère juridique et le coordonnateur-Communications, accompagné du directeur d’une firme d’affaires publiques. Ce quatuor m’a demandé de me joindre à leur groupe, pour aller de stand en stand échanger avec les auteurs et les éditeurs.
J’ai accepté avec grand plaisir. La première journée fut fort intéressante. Merci beaucoup de votre soutien.
Pour plus d’informations, voir ce billet sur le site internet de Copibec. Et si vous passez au salon, venez nous saluer, ça nous fera grand plaisir.
P. S. Je ne reçois aucune rétribution sous quelque forme que ce soit pour cette activité.
Les données que tu fournis ci-haut ont de quoi consterner. Il est difficile de s’expliquer le traitement réservé aux auteurs par les collèges et les universités en particulier. Quel intérêt ont donc le gouvernement fédéral et ces institutions à vous appauvrir ?
Bravo pour ta représentation au Salon du Livre de Québec, Jean.
Je vois mieux maintenant le sérieux de votre situation, les auteurs.
Les collèges et les universités du Québec sont dans le coup. Mais nous craignons que la loi des droits d’auteurs soit affaiblie davantage. Ces humbles revenus sont vitaux pour les personnes qui, à leur compte, écrivent.
Merci beaucoup, chère, po9ur la soutien.