Ne tuez pas les drosophiles
Tiens, il m’en arrive une sur ma table de travail. Malcommode, elle se promène, en marchant, explorant partout pour savoir où elle se trouve soudain.
Elle vient assurément des bananes ou des pêches sur le comptoir de la cuisine, ayant fait un long voyage avec elles.
L’humanité recourt beaucoup dans les laboratoires à ce si petit insecte. Elle nous permet de travailler au niveau moléculaire et cellulaire. J’aperçois souvent sa collaboration dans les journaux. Elle a quelques noms populaires, comme mouche à fruits ou mouche à vinaigre.
Je sais, je pourrais bien l’écraser simplement du bout de mon doigt sans même sentir sa présence tant elle est légère. Mais pour quelle raison ?
J’aime beaucoup sa visite. C’est pour moi une bien belle surprise. Et je mets du temps à l’observer dans ses pérégrinations sur mon bureau, y allant de quelques mots vers elle.
Déjà, je proposais un premier billet en 2013 sur la drosophile.