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Sherbrooke a connu un jour de Noël incroyable

Nous avons eu un jour de Noël exceptionnel par la douceur de la température.

C’était l’été ou à peu près. Plusieurs personnes pour l’originalité de la chose, sont allées faire, dans l’après-midi, une partie de campagne au lac Magog, tout comme dans la belle saison ; plus tard, chacun d’eux pourra dire à ses neveux : « En 1895, le jour de Noël, je suis allé à la pêche en canot et habillé en été. »

Quelques cultivateurs des environs ont labouré le lendemain de Noël. Les animaux étaient dans les champs partout, broutant l’herbe qui reverdissait.

 

La Presse (Montréal), 30 décembre 1895.

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À l’Avenir, c’est aussi la joie.

Plusieurs cultivateurs de L’Avenir ont profité du dégel de cette semaine pour avancer leurs guérets. Ce n’est pas tous les ans qu’on laboure à Noël.

 

L’Écho des Bois-Francs (Victoriaville), 28 décembre 1895.

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On ne chante pas la même chanson cependant à Drummondville.

La douce température qui nous a été dévolue depuis quelques jours a porté le coup de mort à nos chemins d’hiver. Le commerce est paralysé et les commerçants désespérés.

 

L’Écho des Bois-Francs (Victoriaville), 28 décembre 1895.

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