Une publicité à peine déguisée pour un magasin qui s’affiche régulièrement dans ce quotidien montréalais
L’ouverture de la saison des modes s’est effectuée hier au magasin bien connu du « Bon Marché ». On pouvait y admirer les tissus vaporeux et légers qui nous arrivent avec les chaudes journées du printemps.
Dans un décor tout à fait gentil de guirlandes de verdure, et d’éblouissantes lumières, les jolies visiteuses ont des regards d’admiration pour ces chapeaux nouveau genre qui sont de véritables chefs-d’œuvre d’art et de confection. Les nuances les plus riches, ainsi que les mieux choisies, attirent particulièrement l’attention des arbitres de l’élégance féminine.
Et les dames sont aussi nombreuses que bien mises ; comme complément à tout ceci, la musique vient répandre ses harmonies, et ajouter encore, si possible, au ravissement des visiteuses. Un orchestre dissimulé joue les plus jolis morceaux qu’on puisse rêver. Une fois dans cet Éden, on n’aurait qu’un désir, celui de voir durer toujours ces heures d’enchantement.
La Patrie (Montréal), 21 mars 1907.
La publicité au sujet des trois dames et de leurs chapeaux paraît l’année suivante, en mars 1908.
