Les bêtes qui n’hibernent pas sous terre sont sujettes à réapparaître plus tôt à la fin de l’hiver
À Huntingville, tout juste au sud de Lennoxville, dans les Cantons de l’Est, des ratons laveurs avaient choisi le creux d’un orme pour passer l’hiver, mais ils furent éveillés plus tôt qu’ils le pensaient sans doute. Le correspondant de La Patrie à Sherbrooke y va de cette nouvelle, précédé de son propre commentaire :
Il serait intéressant de retracer les histoires de capture d’animaux sauvages dans le cours de nos hivers.
On rapporte qu’à Huntingville, il y a quelques jours, on a trouvé trois chats sauvages dans le creux d’un orme qu’on venait d’abattre.
La Patrie (Montréal), 28 février 1908.
Il y deux semaines, à deux kilomètres de chez moi, un raton laveur s’est fait tuer par une automobile. Où avait-il passé l’hiver ? je l’ignore. Mais, chose certaine, il était déjà en cavale.
Le chant des carouges à épaulettes ce lundi 26 février à Laval.
Et ce matin le chant des cardinaux mais eux ils étaient déjà là mais ils ne chantaient pas encore.
C’est tôt !
Pierre
Ô merci beaucoup, Monsieur Pierre, de ces observations. Elles ont tout pour nous réjouir. Chez moi, dans les Bois-Francs, ma date la plus hâtive pour l’arrivée du Carouge est le 2 mars 1885.