Des problèmes avec le téléphone à Rigaud, au nord-ouest de Montréal
La compagnie de téléphone locale a remis de la bonne humeur dans sa ligne qui menaçait ruine.
À part dans les gros orages comme celui d’hier soir, les deux causeurs peuvent facilement s’entendre et se comprendre, quand on veut bien leur donner la connection.
M. le docteur Bastien, qui est le parrain de cette merveilleuse organisation dans notre village, ci-devant rétrograde, se donna beaucoup de trouble pour en assurer le bon fonctionnement.
Aussi ordre a été donné par les autorités que dorénavant toute personne voulant se servir du téléphone au bureau central devra payer cinq centins.
Votre correspondant comme les autres devra se fendre de ce montant chaque fois qu’il lui prendra fantaisie de téléphoner.
Dura lex, sed lex.
Le Canada (Montréal), 8 août 1903.