Je suis allé dans les montagnes pour une rencontre fort riche
Hier, j’étais à la bibliothèque Félix-Leclerc de Val-Bélair.
Si, un jour, mes amis, vous avez à prendre la parole devant un groupe, je vous souhaite le public fort attachant que j’ai eu.
Un groupe de 25 enfants, filles et garçons, de 14 à 19 ans, sont venus. Ils fréquentent l’école L’Odyssée, voisine de la bibliothèque et liée par une passerelle. L’institution offre un enseignement aux élèves du dernier cycle du primaire et du premier du secondaire. Elle propose aussi deux classes spécialisées pour les élèves ayant une déficience intellectuelle légère et moyenne. Le groupe de 25 élèves provenait de ces deux dernières classes.
Le paranormal québécois de 1880 à 1910 était à l’ordre du jour. Superstitions, fantômes, maisons hantées, serpents de mer, etc. Leur présence fut un grand bonheur. Nous vivions cette heure ensemble, si attentifs et disponibles qu’ils étaient, étonnés également, et n’échappant rien. Je fus tellement touché.
Et quand tout s’est terminé, après la période de questions, six ou sept, filles et garçons, s’approchèrent tout de suite de ma table, pour une poignée de main. L’une des dames présente dans la salle a même entendu un des garçons dire qu’il aimerait un jour être historien.
Ces beaux enfants furent un véritable repos.
Ce matin, je me suis empressé de téléphoner à Julie Michaud, la responsable des bibliothèques à l’arrondissement Haute-Saint-Charles, à l’origine de cette rencontre avec Christine Bricault du Centre québécois du patrimoine vivant [CQPV], pour lui demander de remercier la directrice de l’école L’Odyssée de ma part et l’inviter à transmettre mon appréciation aux parents de ces enfants et à leurs enseignants, leur dire qu’ils peuvent être très fiers de ces beaux jeunes.
Merci à vous, chère Julie. Salut, chère Christine; on continue de nous promener à l’automne, espérant autant de bonheur.