Au début des années 1880, l’intérêt pour le ciel est si grand qu’on assiste à un concours dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord
En janvier 1881, un citoyen de Rochester, dans l’État de New York. H. H. Warner, promet un prix de 200$ en or à tout Américain ou Canadien qui découvrirait une comète durant l’année.
Quand la comète B. ou la grande comète fit son apparition, on fit des efforts pour savoir qui l’avait découverte le premier, et il fut impossible de décider la question d’une manière équitable, vu le grand nombre d’astronomes qui revendiquaient le prix.
Alors M. Warner promit la même récompense à la personne qui donnerait la meilleure description des comètes, leur composition, leur action sur la terre, etc.
Cent vingt-cinq essais furent faits et le résultat fut communiqué au professeur Swift qui, après un sérieux examen de ces travaux, décerna la récompense au professeur Lewiss Boss, directeur de l’observatoire Dudley, à Albany.
La comète évoquée ci-haut, visible en juin 1881, à Paris, était le retour de la comète découverte en 1807 par Jean-Louis Pons à Marseille. Nous l’avions évoquée dans un billet, le 16 aout 2015.
Le Canadien (Québec), 7 janvier 1882.
Contribution à une histoire du ciel au Québec.