Qu’arrive-t-il soudain, en janvier 1908, dans le monde du jeu de dames à Montréal ?
Au début du dernier siècle, le jeu de dames est fort populaire. Dans les villes, on organise des tournois prévoyant de belles sommes aux gagnants.
Mais, rien à l’horizon au début 1908 à Montréal. L’hebdomadaire Le Bulletin s’en inquiète.
Tout est tranquille à Montréal. Pendant que l’on bataille un peu partout, les joueurs de dames de Montréal sont dans un far-niente vraiment décourageant, à l’exception, toutefois, des membres du Club Lacroix.
Pas même un match pour la somme de vingt-cinq dollars !
Pourtant, celui que l’on qualifiait «l’homme au gros enjeu» n’est plus là.
Allons, messieurs, sortez vos épées des fourreaux et vogue la galère.
Le Bulletin, 12 janvier 1908.
Questions.
- Est-il arrivé que des dames soient membres de clubs de joueurs de dames ? Si oui, qui fut la première acceptée dans une pareille organisation au Québec ? Dans mes recherches, jamais n’est apparue une dame jouant aux dames.
- Ce temps mort peut-il venir de la saison ? À Québec, mars est le mois par excellence des tournois de dames.
Les joueurs de dames sont de l’artisan Édouard McCann, de Sillery.