À Québec, comme ailleurs au Québec, se tiennent les Journées de la culture

Dans la Capitale, jusqu’à aujourd’hui, des artistes peuvent fermer la rue Sainte-Hélène, dans le faubourg Saint-Roch, de midi à 17 heures, entre les rues de la Couronne et Dorchester. Sur des tables à l’extérieur ou dans leur atelier, on prend connaissance de leurs créations. J’y suis passé.

J’ai eu le plaisir de parler longuement avec le sculpteur d’art populaire Bruno Champagne. Déjà consacré, Bruno a été accueilli au Musée d’art populaire de Trois-Rivières et aux Musées de la civilisation à Québec.

Voici quelques couleurs de ma visite.

Le tableau ci-haut est de Benoît Lévesque. Comme nous avions beaucoup échangé sur le paranormal, Benoît était heureux de me dire, avec raison, que cette œuvre pourrait bien représenter ce monde difficilement saisissable. C’est qu’à compter du 25 octobre, j’animerai quatre conférences-échange sur le paranormal au Québec (1880-1910) dans des bibliothèques de Québec, une initiative de Conseil québécois du patrimoine vivant et de l’Institut canadien de Québec. Nous allons nous amuser. Prière de ne pas être accompagnés d’enfants de moins de 12 ans.

Le petit chien jappeux est celui de Jacques Lacasse, un artiste sympathique qui tient son atelier rue Saint-Hélène. Midas qu’il s’appelle. Un malcommode qui jappe pour se faire flatter. Sitôt que tu cesses, il en redemande en jappant ! Midas vit sa vie à l’envers des autres chiens; pour lui, japper veut dire «je t’aime».

Voici aussi l’atelier de l’artiste André Bécot.

Puis le tableau de mon ami Jacques Sylvain, Le Retour de Don Quichotte, inspiré du texte et de la chanson de l’auteur-compositeur-interprète Michel Rivard. S’y glisse, bien sûr, un âne.

Enfin une photographie de Serge Philippe Tremblay, avec mon ami Don Darby. Voilà plusieurs années que nous nous connaissons. Un jour, sur la rue, on me le présente. Il me répond : «Provencher. Es-tu parent avec le coureur de bois Paul Provencher ?» «Bien sûr, c’est le cousin de mon père, mon oncle.» «Wow ! Je viens de Baie-Comeau. Je l’ai bien connu. Son fils Jacques était un de mes grands copains.» Et c’est ainsi que nous prenons à chaque fois tellement plaisir à nous retrouver. L’œuvre entre nous deux est l’une de ses créations. Don, entre autres sculpteur, travaille avec le feu.