Messieurs, vous avez des problèmes de mine dans le crayon ?

Mon ami Jacques, gamin, m’écrit :

Je vois que ta chronique sur les ânes prend un tour..comment dire?…légèrement licencieux. Ce faisant tu te situes dans le droit fil de la symbolique de l’âne qui «signifie le sexe, le libido, l’élément instinctif de l’homme, une vie qui se déroule toute au plan terrestre et sensuel.» Plus largement il est le symbole de l’ignorance, de l’obscurité voire des tendances sataniques. L’image de Jésus entrant à Jérusalem monté sur un âne représenterait «l’esprit chevauchant la matière qui doit lui être soumise.» L’ânesse en revanche a une image positive : elle est associée à l’humilité (je repense à Modestine qui fut une grande leçon d’humilité pour Stevenson). Il ne faut oublier que c’est sur une ânesse et non sur un âne que se fait la fuite en Egypte. Je tire tout ceci du DICTIONNAIRE DES SYMBOLES de Chevalier et Gheerbrant.

À Québec, la rumeur court, cher Jacques, que Pfizer serait en faillite, que tous les hommes seraient passés aux carottes et s’en portent fort bien.