Souvent, c’est la peur qui pousse le cheval à prendre le mors aux dents
Comme s’il se faisait du cinéma dans sa tête. L’histoire ici se passe à Pierreville, sur la rive du lac Saint-Pierre.
Un cheval affolé par la peur, après avoir renversé la voiture et les trois personnes qu’elle contenait, descendait la rue principale en galopant de toutes ses forces.
Les gens essayèrent en vain de modérer son allure, mais, arrivé chez M. Rousseau, il s’élança dans la cour et se vit obligé de s’arrêter. Il n’y avait rien de brisé.
M. C. Courchesne, qui se trouvait sur les lieux, prit l’animal tout tremblant de peur et alla au devant de ses maîtres, qui le remercièrent chaleureusement.
Le Courrier de Sorel, 18 mars 1902.
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