Vive le petit poisson du Saint-Maurice, s’écrie-t-on à Trois-Rivières !
Les Trifluviens sont méfiants; il préfèrent le poulamon pêché dans la rivière Saint-Maurice, en bordure de la ville, plutôt que celui qui leur arrive d’en aval de Québec. Le 19 décembre 1904, le correspondant de La Patrie écrit :
Le petit poisson a fait son apparition sur notre marché. Mais ce n’est pas le «vrai», le petit poisson du St-Maurice, qui a une saveur unique, la seule appréciée par tout bon Trifluvien.
Celui qu’on nous vend est le petit poisson d’en bas de Québec, on le débite à 15 cents la mesure.
Le petit poisson du St-Maurice apparaît d’ordinaire entre Noël et le Jour de l’an.
La photographie de «chalets de pêche aux poissons des chenaux probablement à Sainte-Anne-de-la-Pérade», prise vers 1965 est d’Armour Landry. Elle est déposée à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec dans le Vieux-Montréal, Fonds Armour Landry, Photographies, cote : P97, S1, D7315-7315.
Sur le «p’tit poisson des chenaux», voir ce billet.