Reportage photographique sur l’Indien d’Amérique du Nord
Edward Sheriff Curtis, né sur une ferme Wisconsin en 1868, devient photographe à Seattle. Toute sa vie, il est fasciné par la culture et les modes de vie des premières nations.
En 1906, le riche J. P. Morgan l’approche afin qu’il constitue une grande banque documentaire sur les premières nations de l’Amérique du Nord. Curtis passe par la suite 20 ans à arpenter le continent produisant 40 000 images et enregistrant sur cylindres de cire des chants et des propos précédemment transmis oralement.
Il s’intéresse à des manières de vivre traditionnelles en voie de disparition et il invite souvent les Amérindiens à poser selon ce qu’eux imaginent comme étant le temps passé dans leur société et non comme ce qu’ils vivent au début du 20e siècle.
Vous retrouverez à cette adresse un lot de photographies magnifiques d’Edward Sheriff Curtis.
P. S. Des photographes américains arpenteront le Québec de la même façon durant les années 1930. À l’île d’Orléans, par exemple, on demandera à des insulaires de «composer» des images d’autrefois, d’atteler des bœufs, par exemple, à des instruments agricoles ou des chiens à de petites voitures, cherchant à recréer ainsi un monde déjà disparu au Québec.
Et le livre intitulé «Pieds nus sur la terre sacrée» est un magnifique recueil d’images de Curtis et d’extraits de textes sur la sagesse et la philosophie amérindienne.
Claude
Merci beaucoup de nous le rappeler, Monsieur Martineau. Je ne sais s’il est toujours disponible en librairie, mais je le vois beaucoup chez mes bouquinistes.