Berchmans Charest, sculpteur
Né à Saint-Stanislas, comté de Champlain, le 9 juin 1936, fils de Benoît Charest, fermier, et d’Alice Francœur, Berchmans Charest habite la Mauricie. Il apprend la sculpture de petits objets de son grand-père Philémon Charest, fermier, lui-même sculpteur. Dès l’âge de cinq ans, dit-il, je sculptais avec grande habilité. Il travaille durant 28 ans comme mécanicien de machines fixes, de machines à coudre, chez Natpro, une usine de fabrication de vêtements de travail à Saint-Stanislas.
À 58 ans, la maladie l’oblige à prendre sa retraite. Et c’est alors qu’il recommence à sculpter surtout des objets religieux d’abord, dont des statues. Il dit avoir sculpté au moins 50 crucifix, donnés aux communautés ou remis à des gens pour les ramener dans le droit chemin. Par la suite, il sculpte des objets variés, en particulier de petits animaux.
Pour ses sculptures, il recourt au tilleul et au tremble, et il ne sculpte qu’au couteau. Souvent, pour les yeux de leurs personnages ou de leurs animaux, les sculpteurs ne font qu’enfoncer dans le bois mou une petite bille de plastique ou de verre, ou encore un petit clou. Bechmans Charest, lui, prend vraiment la peine de sculpter les yeux, comme les anciens sculpteurs le faisaient autrefois.
À l’occasion, ses sculptures sont articulées et le sculpteur nous confie qu’une sculpture articulée demande bien sûr plus de travail. Il signe ses sculptures Berchmans Charest. Depuis 2010, il ajoute l’année de sculpture à son nom. Il fut un temps où il signait Berchman Charest.
Les images qui apparaissent ici ne rendent même pas justice à la variété de sa production.