Les prix des fourrures au marché de Montréal en février 1897
3,75 $
Castor d’automne et d’hiver : 3,25$
Ours noir, grande pièce : 10$
Ours noir, petite pièce : 4$
Pécan : 5$
Renard argenté : 25$
Renard croisé : 2$
Renard rouge : 1$
Loup cervier : 1,25$
Martre claire : 1,75$
Vison foncé : 1$
Vison clair : 50 cts
Loutre : 10$
Rat musqué d’automne : 8 cts
Rat musqué du printemps : 15 cts
Bête puante (mouffette) noire : rien
Bête puante (mouffette) variée : 30 cts
Bête puante (mouffette) rayée blanc : 15 cts.
Le Courrier de Saint-Jean, 26 février 1897.
Ma belle mouffette rayée blanc vaudrait donc 15 cents. Jamais je ne l’aurais laissée aller à ce prix.
2 commentaires
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N’aimant pas du tout le marchandage des fourrures d’animaux sauvages, votre petite phrase au sujet de votre belle mouffette apporte un grand sourire à la fin de cette énumération !
Votre commentaire n’apporte pas grand chose à cet amusant rappel que nous propose M. Provencher. Gardez en tête que la fourrure sauvage est issue de l’exploitation durable d’animaux qui se reproduisent chaque année. Il s’agit donc d’une ressource renouvelable contrairement aux fourrures synthétiques et aux fibres de polar qui sont conçus à partir de produit dérivés du pétrole. Je suis trappeur et biologiste, je peux vous asurer que mes enfants vont poursuivre cette tradition familiale s’ils le désirent, dans le respect et avec un comportement éthique par l’utilisation d’engins certifiés. Les pièges ne sont plus ce qu’ils étaient, rassurez-vous.