Un oiseau plus fréquent dans nos parages
Cet hiver, dans la région de Lotbinière au sud du Saint-Laurent, on remarque de plus en plus de Dindons sauvages (Meleagris gallopavo, Wild Turkey), plus sveltes que le dindon de basse-cour, et le bout de la queue roux et non blanc. Ils apparaissent soudain dans le paysage et sont là, vont leur chemin, calmement, à picorer.
Mes amis Danielle et René ont le plaisir d’en apercevoir à Saint-Agapit. René me fait parvenir ces trois images. Il écrit : Je t’envoie 3 photos des 20 dindons sauvages que j’ai vus le 11 février en face de ma résidence. Et il a bien raison d’ajouter : «Que c’est beau la vie à la campagne avec ces surprises de la nature !»
Merci beaucoup, cher René. Te voilà avec une bien grande basse-cour.
P. S. Mon ami Mario, de Ville-Marie, dans le Témiscamingue, m’écrit : Sont tenaces et faits forts, ces conquérants de dindons ! Je suis surpris d’apprendre qu’ils sont déjà dans ton coin… Pour ces oiseaux, l’épaisseur de la couverture de neige au sol serait un facteur limitant en terme d’occupation du territoire, car il est difficile de trouver pitance sous plus de 30 cm de neige… Y’a pas à dire, sans doute que le réchauffement du climat contribue à leur expansion !