L’automne de novembre
Pour le chercheur d’aujourd’hui, il est intéressant que les journaux d’hier aient laissé place à l’occasion à l’expression d’émotions devant la saison en cours. Dans L’Écho des Bois-Francs du 20 novembre 1897, M. A. N. y va de sa prose sur l’automne.
Le doux zéphyr a fait place aux vents glacés du Nord, les jours riants et embellis ne sont plus et nos charmants musiciens ailés se sont envolés vers des contrées plus hospitalières. Les arbres sont dépouillés de leur parure verdoyante et leurs feuilles jaunies sont dispersées, ça et là, sur la terre durcie; et ces fleurs brillantes et parfumées qui faisaient la gloire de nos parterres, que sont-elles devenues ?
… Hélas ! elles aussi sont victimes de la mort et nous foulons aux pieds leurs pétales desséchées [sic]… Tout est sombre !…… tout est triste !…… C’est l’automne ! ! !