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Connaissez-vous Satprem ? C’est un sage d’origine bretonne, Bernard Enginger, né à Paris en 1923 et décédé en Inde le 9 avril 2007. J’aime beaucoup cet homme qui a longtemps vécu en Inde. J’ai mis la main sur quelques-uns de ses livres à Montréal durant les années 1970, des livres-joie, je dirais.

Voici un extrait de cet ouvrage paru en 1971, page 60 et suivante. Selon lui, la Vérité est « la plus simple chose au monde, c’est pourquoi nous ne la voyons pas. »

Il est un rythme de vérité « autour et partout, une vaste coulée tranquille, une étendue de temps légère, où les jours et les heures et les ans semblent suivre le mouvement imprescriptible des étoiles et des lunes, monter, descendre comme une houle du fond des âges, se raccorder au déroulement total, et emplir cette petite seconde qui passe d’une éternité d’être.

Nous avons pris position là, dans cette petite clairière; c’est notre base, notre grande vacance claire partout, notre Himalaya des boulevards, notre toute petite chanson inaltérable. Et, finalement, nous nous apercevons qu’il n’est pas besoin de « faire » ou « de ne pas faire »; d’intervenir ou non, de vouloir ou non, de maîtriser : il suffit d’être là, d’être bien là, et de laisser couler ça, ce petit rythme dans les choses, cette cadence claire dans l’obscurité des circonstances, ce tranquille rayon sur les êtres. Et tout s’arrange, simplement, merveilleusement, sans que l’on sache pourquoi, par le seul fait que l’on est là.

C’est comme un dissolvant des ombres, un conducteur d’ordre, un transmetteur de paix et d’harmonie, un rectificateur de rythmes — car il n’est pas de mal vraiment, pas d’ennemi, pas de contradictions ; il n’est que des rythmes mal accordés.

Les Chardonnerets jaunes.

La photographie fut prise à l’intérieur de la maison.

Un travailleur dans une quincaillerie de Saint-Étienne de Lauzon me disait que c’est le premier hiver où il a des Chardonnerets jaunes. Je lui ai répondu que je vais vérifier, mais qu’il me semble que c’est la quatrième année hivernale, d’affilée, que j’ai des Chardonnerets jaunes. Mais je lui ai dit qu’il est bien chanceux, car des Gros-becs errants viennent à ses mangeoires. Je lui ai signalé aussi que, depuis la fin de novembre, il y a beaucoup d’oiseaux blancs, de Bruants des neiges, par bourrasques, entre Saint-Agapit et Dosquet.

Voilà l’usage. Le confort.

Le chaton au collier blanc aime bien cette chaise.

Trois chatons et la chatte sur la table.

La chatte veut sortir.

La litière est pratique.

Et voilà qu’il se lave le visage.

Le chaton au collier blanc se lave les pattes.

L’usage de la litière.

Les chats aiment mieux les deux litières que la neige à l’extérieur. J’ai pu les observer. Et parfois ils demandent de rentrer et se rendent à une des litières.