Le rapace qui fut ici pendant trois jours est un jeune Autour des palombes (Accipiter gentilis, Northern Goshawk). C’est vraiment un très bel oiseau.
David Allen Sibley (Le Guide Sibley des oiseaux de l’est de l’Amérique du Nord, Édition Michel Quintin, 2006, p. 96) dit qu’il est peu commun ou rare. « En faible densité dans les forêts entrecoupées d’ouvertures (clairières, terres humides, etc.). Nidifie dans un grand arbre. Demeure d’habitude perché, à l’affût d’une proie, puis fond soudainement sur elle. Se nourrit surtout de tétras, de gélinottes, de lièvres et d’écureuils. Le plus grand et le plus corpulent des éperviers de l’est, il a la tête, le corps et la queue larges, non sans rappeler une buse. »
Selon Roger Tory Peterson (Les oiseaux de l’est de l’Amérique du Nord, Édition Broquet, 1989, p. 152), son aire de répartition est l’Eurasie et le nord de l’Amérique du Nord. « Habitat : Forêt boréales et mixtes ; bois de feuillus aussi, en hiver. »
Dans Birds of prey, de la série Canadian Nature Guides, de Philip Burton, Trevor Boyer, Malcolm Ellis et David Thelwell, New York, Gallery Books, 1991, p. 60s, on dit que c’est généralement un oiseau de forêt dense (dense woodland), avec une préférence pour les conifères. Il se déplace dans l’hémisphère nord par manque de nourriture beaucoup plus qu’à cause des conditions climatiques. La femelle est semblable au mâle, mais est plus brune que grise.
Ça me fait tellement plaisir qu’il ait séjourné trois jours sur le terrain.
Il faut peut-être se demander s’il a fui les grandes forêts en feu pour arriver ici, dans les Bois-Francs.