Le 30 septembre.
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30 Sep
Et voici Vulcain dans la niche du chat, reposant, en paix, berçé et abrité.
Je viens de vivre un moment incroyable. Lui et moi, nous appartenons au même monde.
Bientôt, Vulcain ouvre lentement ses ailes ; il n’est donc pas mort.
Je continue de lui parler. Je trouve cela émouvant. Mais je ne veux pas le laisser là. Je décide d’aller chercher à l’intérieur un morceau de plastique transparent sur lequel je le pose, et je l’apporte sur la galerie avant. Il continue d’ouvrir et de fermer lentement ses ailes. Puis je lui parle et parle.
Après un moment, je lui dis que je vais aller le poser dans la niche du chat inoccupée, il sera abrité.
L’agonie du magnifique Vulcain. Avant hier, il volait à bonne vitesse sans jamais se poser. Et, hier, il était dans l’herbe.
Je me rends le voir, il ne bouge plus. Avec un long brin d’herbe, j’arrive à lui ouvrir les ailes. Et, soudain, il les referme lentement. Alors, j’entreprends de lui dire que je suis tout près, avec lui, qu’il n’est pas seul.
La Paruline à croupion jaune en vêtement d’hiver. Elle est bien éveillée.
Elle hiverne jusqu’au Panama, selon Roger Tory Peterson (Les oiseaux de l’est de l’Amérique du nord, Édition Broquet, 1989, p. 234).
