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Voici enfin ma bourdon préférée, la Bourdon tricolore (Bombus ternarius).

Je l’avais entrevue une fois en mai, sans être capable de la photographier.

Je trouve qu’il y a quelque chose de féminin dans ce bourdon, je l’avais déjà écrit sur ce site. Elle est plus délicate que d’autres bourdons et sa vêture est jolie.

Elle se fait rare cette année. Cette espèce niche sous terre. « Au printemps, la reine sélectionne une cavité déjà présente dans le milieu, telle qu’un terrier abandonné par un rongeur, pour y élever sa progéniture. Cette cavité est généralement remplie de matière végétale, de mousses et même de plumes. »

Voir l’ouvrage de Joseph Moisan-De Serres, France Bourgouin et Marie-Odile Lebeau, Pollinisateurs et plantes mellifères, Guide d’identification et de gestion, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 2014, p. 17.

Le 1er juillet.

Voilà l’étonné, heureux du suif. C’est sans doute un des trois jeunes de l’année qui vivent dans les parages et ne sont pas montés plus au nord.

Bien sûr, c’est un Quiscale bronzé.

Lieu de paix, loin de tous les bruits du monde.

La Sittelle à poitrine blanche.

Chardonnerets jaunes et Roselins pourprés sont ensemble maintenant depuis le 11 avril.

Bientôt les fleurs d’Hémérocalles fauves seront là.

Les fruits de l’Amélanchier.