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19 Mar
J’aime beaucoup le Bruant hudsonien
Chez les migrateurs, c’est la fidélité même.
Dans un document pour moi-même que j’ai fait en 1997 — Les oiseaux de Sainte-Anasse. Mentions journalières —, j’écrivais à son sujet : « Il est présent de la fin d’octobre au début de mai, ne répugnant pas à picorer sur le neige, même quand la noirceur vient. On rapporte qu’il emmagasine ainsi d’importantes réserves de graines, ce qui semble lui permettre de maintenir un métabolisme élevé durant la nuit. Plus que les autres oiseaux, il pourrait alors traverser des nuits plus froides.
Mais jamais il ne s’amène en bande. Il va seul ou par poignée de trois, quatre, cinq ou six. »
18 Mar
Que ces oiseaux ont l’air en santé ! Voyez ce Pic chevelu mâle
Cela me réjouit ! Je les accompagne.
Ils vivent dans un milieu propre.
Et voici celle qui trouve le bonheur de manger la tête à l’envers
Un véritable plaisir pour elle.
Chez les tarins, ça brasse aussi !
La tolérance n’est pas facile.
Je suis tout près et ce Pic mineur mâle se laisse distraire par ma présence
Mais je suis allé remplir cette mangeoire de suif.