Un courriel de mon cher ami, Alain Crevier
Alain est de Radio-Canada, à Québec. Nous avons travaillé ensemble à l’occasion. On ne se s’est jamais perdus par la suite.
En octobre, il m’envoyait ce courriel bien intéressant. Et je brûlais de le partager avec vous. Le voici.
Je pensais à ton plus récent courriel. Avec les planètes, la Voie lactée et 2000 milliards de galaxies près de chez nous.
Et je me suis dit qu’on ne réalise pas autant qu’il le faudrait à quel point notre perception existentielle a explosé en quelques décennies.
Nous sommes passés d’une vision terriblement étriquée de l’existence (j’existe parce que Dieu m’a fait exister) à une vision indéterminée de la vie. Et non seulement ça, nous sommes de plus en plus nombreux à accepter le fait de ne pas savoir ce que… nous sommes. Poussière d’étoile, disait le poète?
Personnellement, je trouve réconfort dans mon ignorance en me disant (illusion?) que c’est justement dans ce que je ne sais pas encore que réside l’espoir et notre salut. Heureusement, on ne sait que peu de choses et des univers entiers sont à découvrir. Que trouvera-t-on dans cet inconnu?
Non mais, en l’espace d’une vie, c’est dingue comment notre vision du monde et de nous dans l’univers ont changé. Moi, je dis: heureusement !
Bon après-midi d’automne très cher Jean!
Très belle réflexion !
Serait-ce le début de la fin de toutes les religions…pour nous permettre de nous percevoir comme un élément en évolution de l’univers et non une finalité.
Excellente question !
Il va falloir se rendre à l’évidence et constater que nous ne sommes qu’un élément en évolution parmi tous les autres. Et non comme vous dites une finalité.
Beaucoup en ce moment travaillent à replacer, enfin !, les humains dans la nature. Et que les autres parties de la nature sont aussi respectables que chacun d’entre nous ! Et qu’enfin nous cessions de croire que tout est à notre service !