À l’arrière de la maison, là où sont suspendus trois abreuvoirs à colibris, il est difficile depuis quelques heures d’apercevoir des mâles
Sont-ils déjà partis ?
Voyons voir. C’est bien possible.
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Est-ce que mâles et femelles quittent vers le sud à des moments différents, dites-moi ? Peut-être en avez vous déjà parlé dans une publication précédente…
Encore aujourd’hui, alors que je récoltais des baies d’argousier, juchée en équilibre sur un petit escabeau à deux marches, je n’avais pas la possibilité de regarder rapidement autour de moi sans risquer de tomber, mais j’entendais de temps en temps le son très caractéristique de leurs ailes en mouvement.
À votre avis, pourraient-ils être attirés par l’odeur suave dégagée par les petits fruits qui parfois s’écrasent sous les doigts et leur couleur orange vif ? Depuis une semaine, je récolte chaque jour les baies pendant environ une heure et chaque fois, des colibris s’amènent autour de l’arbre…
Comme pour leur arrivée, les mâles et les femelles (et leurs petits) ne partent pas en même temps. Les mâles, chez moi, partent habituellement la dernière d’août. Les autres partent autour du 15 septembre, soit un peu avant, soit un peu après.
Je ne pourrais vous dire comment ils agissent chez vous. Chez moi, ils ont fréquenté les fleurs d’hémérocalles et celles d’épilobe à feuilles étroites. Et ils fréquentent maintenant, outre l’eau sucrée (les abreuvoirs), les Impatientes du Cap et les salicaires.
Merci beaucoup de ces détails fort intéressants.
Pas d’impatientes du Cap ni de salicaires dans les environs de chez moi, mais la variété rose annuelle dite d’Himalaya tout près des argousiers. La floraison de cette impatiente se prolonge alors que les épilobes à feuilles étroites sont au stade des graines… J’essaierai de remarquer très prochainement ce qui attire les colibris dans cet environnement.