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Quelques mots de Placide Gaboury sur la nature

Comme le savaient les Grecs, à un certain niveau, la beauté, la vérité et la compassion sont simultanées.

Car, dans la nature, tout est beau, tout est fait dans une économie de moyens, tout est juste et à sa place, proportionné à l’ensemble, efficace aussi bien qu’élégant.

Que ce soit les branches d’un arbre, les plis d’une fleur, les écailles de poissons, les ailes d’oiseaux, les vrilles de coquillages, les volutes de nuages, le zébrage des fauves, les ondulations de montagnes, les rythmes de la mer, les craquements de terres desséchées.

Lorsque l’humain, à l’écoute de cette intelligence naturelle, se laisse inspirer par ses images, ses rythmes et ses audaces, il devient un instrument vibrant dont les œuvres jaillissent sans préjugé, sans refus, sans peur. Ainsi peuvent naître les grandes œuvres.

Placide Gaboury, La Grande Rencontre, Boucherville, Éditions de Mortagne, 1987, p. 152.

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