Ah Juju, il me semble t’entendre jouer délicatement un prélude de Chopin pour ton papa humain. Il en a de la chance d’assister en privé à tes concerts.
Grand pianiste ! je reçois des ordres du Palais Montcalm. Mais très malcommode.
Voici ce que je viens d’écrire à un grand ami :
Le chat va bien. Mais je suis obligé de l’éduquer en ce moment. Il tente d’attraper les Tamias rayés qui viennent manger du tournesol noir au pied de la galerie avant ou sur la galerie. Je l’ai même surpris portant un tamia dans sa gueule. Il a fallu que je cours après lui et lui crie « NON ! ». Il n’avait jamais entendu ce cri de ma part et fut si surpris qu’il a laissé tomber le petit animal. Ce dernier s’est secoué pour vérifier s’il lui manquait de morceaux et a fui rapidement. Encore aujourd’hui, il est descendu de la galerie, partant à la chasse, et je lui ai crié « ICI ! ». Et, immédiatement, il a rebroussé chemin et est remonté sur la galerie, penaud. Ah, c’est bien difficile d’être le père d’un chat ! Parfois, il faut élever la voix. Je n’ai pas le souvenir d’avoir élevé aussi fortement la voix avec mes deux enfants.
Hihi… Garde en tête que c’est un chat et que c’est dans son ADN de chasser. Tu voulais un chat ensauvage et c’est ce que tu as. Il aimerait goûter à quelque chose d’autre que de la pâtée en conserve ou des cretons, faut pas le punir pour ça.
Tout cela est bien beau, mais il faut qu’il soit bien élevé, qu’il apprenne qu’il n’est pas le seul vivant sur ce terrain, et que les autres, comme lui, méritent respect. Il sait qu’il a toujours été bien, fort bien traité depuis trois ans.
Mariette a raison cher Jean. Il faut laisser le chat évoluer suivant sa nature propre. Souvent, après avoir attrappé sa proie, un chat vient l’offrir à son maître. C’est un geste de belle amitié.
Cher Fernand, ma sœur dit que je voulais un chat sauvage. Je ne sais où elle prend ça. Je me sens responsable de ce chat maintenant, car il a choisi ce lieu pour vivre en octobre 2018. Mais je n’ai jamais voulu un chat là-bas, occupé que je suis dans la capitale.
Par ailleurs, j’ai connu des chats qui ont blessé des animaux sans les tuer, pour qu’ils demeurent vivants en vue d’en faire des jouets : les tirer en l’air, les taper de la patte, imaginer qu’ils peuvent rouler comme une boule, etc. Un chat a l’imagination très développée, cher Fernand.
Ah Juju, il me semble t’entendre jouer délicatement un prélude de Chopin pour ton papa humain. Il en a de la chance d’assister en privé à tes concerts.
Grand pianiste ! je reçois des ordres du Palais Montcalm. Mais très malcommode.
Voici ce que je viens d’écrire à un grand ami :
Le chat va bien. Mais je suis obligé de l’éduquer en ce moment. Il tente d’attraper les Tamias rayés qui viennent manger du tournesol noir au pied de la galerie avant ou sur la galerie. Je l’ai même surpris portant un tamia dans sa gueule. Il a fallu que je cours après lui et lui crie « NON ! ». Il n’avait jamais entendu ce cri de ma part et fut si surpris qu’il a laissé tomber le petit animal. Ce dernier s’est secoué pour vérifier s’il lui manquait de morceaux et a fui rapidement. Encore aujourd’hui, il est descendu de la galerie, partant à la chasse, et je lui ai crié « ICI ! ». Et, immédiatement, il a rebroussé chemin et est remonté sur la galerie, penaud. Ah, c’est bien difficile d’être le père d’un chat ! Parfois, il faut élever la voix. Je n’ai pas le souvenir d’avoir élevé aussi fortement la voix avec mes deux enfants.
Hihi… Garde en tête que c’est un chat et que c’est dans son ADN de chasser. Tu voulais un chat ensauvage et c’est ce que tu as. Il aimerait goûter à quelque chose d’autre que de la pâtée en conserve ou des cretons, faut pas le punir pour ça.
Tout cela est bien beau, mais il faut qu’il soit bien élevé, qu’il apprenne qu’il n’est pas le seul vivant sur ce terrain, et que les autres, comme lui, méritent respect. Il sait qu’il a toujours été bien, fort bien traité depuis trois ans.
Mariette a raison cher Jean. Il faut laisser le chat évoluer suivant sa nature propre. Souvent, après avoir attrappé sa proie, un chat vient l’offrir à son maître. C’est un geste de belle amitié.
Cher Fernand, ma sœur dit que je voulais un chat sauvage. Je ne sais où elle prend ça. Je me sens responsable de ce chat maintenant, car il a choisi ce lieu pour vivre en octobre 2018. Mais je n’ai jamais voulu un chat là-bas, occupé que je suis dans la capitale.
Par ailleurs, j’ai connu des chats qui ont blessé des animaux sans les tuer, pour qu’ils demeurent vivants en vue d’en faire des jouets : les tirer en l’air, les taper de la patte, imaginer qu’ils peuvent rouler comme une boule, etc. Un chat a l’imagination très développée, cher Fernand.