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Et voici une très belle

La Grande Vanesse (Nymphalis vau-album, Compton Tortoise-shell).

Elle fait partie de la grande famille des Nymphalidae, dont beaucoup sont des voyageuses ou des voyageurs.

Leur espérance de vie est donc plus longue que celle des papillons sédentaires.

Ici, comme le chante Félix Leclerc, elle cherche « un abri pour l’hiver » pour lui permettre de revoir le printemps prochain.

Elle trouvera. Elle n’est pas du genre à désespérer.

L’an passé, le 29 septembre, elle a semblé se cacher dans les murs de la maison pour passer l’hiver.

Il faudrait un travail sur la transmission de la mémoire chez un petit être semblable. Car il y a mémoire. Pensez au Monarque qui file vers le Mexique en fin de saison, alors que ce n’est pas celui qui est parti du Mexique pour arriver ici au printemps. Il y a mémoire. Cette vanesse peut être parente proche de cette vanesse venue se cacher l’année dernière. Humain, nous serions portés à croire au hasard, mais la vie dans le monde de ces vivants ne serait pas aussi bien articulée si tout reposait sur le simple hasard. Il y a mémoire. Mais nous n’avons pas encore « éclairci » le sujet. Il y a mémoire. De l’un à l’autre, on se transmet la vie. Mais dans la vie il y a — élément fondamental — la mémoire. Il y a mémoire. Ce qui fait que tout tient. La mémoire protège et assure la suite.

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