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Parlons Tyran tritri, c’est important

Le premier, cette année, est arrivé le 9 avril, ce qui est bien tôt.

Et puis il y a depuis ce temps des manifestations.

En ce moment, ils sont au moins quatre. Et l’un est nourri par un autre qui lui donne sans doute un insecte.

Voici quelques images prises hier.

Par ailleurs, dans la revue Québec Oiseaux, été 2021 (volume 32, numéro 4), page 11-13, Philippe Blain y va d’un portrait de l’oiseau. Ce n’est pas un oiseau de forêt. Blain dit plutôt qu’il raffole des bocages. Le bocage est une mosaïque constituée de pâturages et de cultures variées cernés par des haies libres d’arbres et d’arbustes de toute taille, entrecoupée de petits bois et sillonnée de ruisseaux. Mon lieu n’est certainement pas une copie fidèle de cette description. Il tient plutôt d’un îlot, cerné par une cannebergière et de la monoculture.

J’aime le passage où l’auteur parle de sa migration. Beaucoup d’oiseaux sont célèbres pour la rapidité de leurs migrations. À peine partis de leur territoire, ils arrivent à destination après quelques jours, en brûlant les étapes. Ce n’est pas le cas du Tyran tritri. Cette espèce nous quitte dès le mois d’août pour se rendre très loin, jusque dans le sud du bassin amazonien, par un parcours étonnant ponctué d’arrêts. Au sein du genre Tyrannus, le tritri est à la fois l’espèce qui a l’aire de nidification la plus nordique et celle qui se rend le plus loin au sud en hiver. Ce tyran est un migrateur diurne : outre qu’il échappe ainsi à l’hécatombe causée par les antennes et les tours qui font tant de victimes parmi les migrateurs nocturnes, cela lui permet de moduler sa migration en fonction de la nourriture qu’il découvre sur sa route. […] Arrivés à leur destination finale, les tyrans repartiront au cours de l’hiver, au gré de la disponibilité des fruits, en remontant lentement vers le nord. […] Au printemps, le Tyran tritri s’attarde en Amérique centrale pour profiter de la fructification des arbres, qui survient progressivement en cette saison.

Manifestement, mon premier Tyran tritri, arrivé le 9 avril, ne fut pas intéressé par l’Amérique centrale.

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