Je pars de la maison
Je vais vers le sud-est du terrain, un milieu passablement protégé du vent, espérant rencontrer un des deux Satyres perlés.
J’aime ce papillon depuis au moins 2014, lorsque j’ai rencontré un d’eux qui m’a tenu une douzaine de minutes alors que je lui parlais.
Je découvrirai en 2018, grâce au travail d’une biologiste de l’Université Carleton en Ontario, qu’il est doté de l’ouie. Il entend donc ce que nous lui disons.
Je pars à l’aventure.
Et rendu tout au fond, dans la partie sous-bois, il s’en trouve un, immobile sur une feuille, très attentif. Je ne l’approcherai pas trop de crainte qu’il fuit.
C’est un pur bonheur que de rencontrer ces Satyres perlés.