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Lui, s’il est si excité, c’est qu’il vient de lire l’entrevue avec le neuropsychiatre Boris Cyrulnik dans le dernier numéro de Québec Science

Voici la référence : Elias Levy, « Le cerveau sculpté par la vie », Montréal, Québec Science, volume 60, numéro 1 (juillet-août 2021), pages 14-16.

Extrait.

QS. Vu l’influence considérable de l’environnement sur notre cerveau, quel regard portez-vous sur la pandémie contre laquelle l’humanité lutte depuis plus d’un an ?

BC. La pandémie que nous traversons nous a fait prendre conscience que l’être humain n’est pas au-dessus de la nature et n’est pas supérieur aux animaux. La COVID-19 a révélé notre comportement hideux vis-à-vis de la biodiversité. Détruire celle-ci, comme l’humain le fait impunément, accroît les risques d’épidémies. Les épidémies sont récurrentes depuis le néolithique et elles ont toujours les mêmes causes : l’hyperconsommation, l’hypercirculation. Autrefois, les virus étaient transportés par des chameaux ou des bateaux. Aujourd’hui, ils circulent par les avions. L’humanité n’a tiré aucune leçon des hécatombes du passé.

 

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