Le Roselin pourpé mâle a maintenant un second camarade qui vient d’arriver

Chère Nicole, ne Vous en faites surtout pas.
C’est le printemps, le temps dans l’année où il y a le plus de brassements dans le monde des oiseaux. Nous avons les résidents. Mais il y a en ce moment beaucoup de migrateurs dans le décor.

Vos résidentes, comme les sitelles et les mésanges sont au temps des amours. Ça fait trois semaines que j’ai vu mes sitelles, mais elles ont regagné la forêt, tout près, pour le temps des amours. Ce sont des oiseaux d’abord forestiers. C’est un peu la même histoire pour les mésanges. J’en ai eu tout l’hiver une douzaine et, depuis une semaine, je n’en ai que deux. Elles vont vous revenir.

Les Sizerins flammés sont en migration. Il faudrait que je vérifie, mais les derniers présents (une toute petite poignée) étaient là au début d’avril, puis sont disparus, montés au nord.
Mes chardonnerets sont disparus en septembre dernier et je ne les ai point revus.

Mais, par ailleurs, je vis une très grosse saisons de Juncos ardoisés. Il y a quelques jours, ils étaient 53. Le lendemain, ils étaient revenus à une vingtaine. Et là il y en a de nouveaux qui rentrent en plus de la vingtaine. Chez moi, c’est un gros printemps de juncos.

C’est vraiment une grande période de changement.

Dernier ajout chez moi : les Roselins pourprés. Ils sont montés jusqu’à 5, il y a quelques jours, et ne sont plus que deux.

Donc il ne faut surtout pas s’en faire, c’est la saison des voyages et des amours.

Un monsieur âgé, à la campagne, m’a dit, très très très sérieusement, que la troisième poussée de virus est responsable des oiseaux qui viennent de nous l’apporter. Inutile de vous dire que je n’ai pas eu envie de placoter longtemps avec lui.