L’arrivée d’un chat
Après la dizaine de centimètres de neige fraîchement tombés, un chat a monté l’allée pour se rendre à la maison.
Or, depuis dix jours, je laisse mon auto en bordure de la route pour éviter d’abîmer l’allée devenue boueuse.
Sortant de l’auto, je vois les pistes très récentes d’un chat venu de l’ouest. Bien sûr, j’ai tout de suite pensé que c’était le chat et je m’en réjouissais. En arrivant près de la maison, je constate que le chat a passé devant la galerie avant, puis a longé le mur du côté du verger. Et je l’appelais, mais aucun chat ne se présentait.
Je doute que ce soit mon chat, car celui-ci n’est pas monté sur la galerie avant et ne s’est pas rendu à la galerie arrière.
Et ce fait n’est pas nouveau. En 45 ans, le 26 avril prochain, au moins 25 chats ont monté l’allée pour aboutir aux alentours de la maison. D’ailleurs, lors de l’achat de la maison en 1976, il y avait déjà deux chats dans le grange, un mâle et une femelle, que nous avons appelés Charlie et Quéquette, qui ont fait le bonheur des enfants.
Mais, bon, que faire ? Je me rappelle que le chat aime tellement le saumon qu’un plat de saumon à distance le réveille et le fait venir. Ne voyant aucune trace de raton laveur, rusé, j’ai donc déposé à l’avant une assiette de saumon. Il s’agit bien sûr de bouffe pour chat.
Qu’arrivera-t-il ?
P.S. Le temps gris fait que nous distinguons bien mal les pistes de chat.
S’il se passe quelque chose, je vous en reparle.