De Budapest, Melinda, ma chère amie hongroise, me fait parvenir, avec ses bons vœux pour la nouvelle année, cette chanson magnifique : Auld Lang Syne
Une chanson, comme elle dit, avec « cette voix à faire fondre les glaces du grand Nord », la voix de la Norvégienne Sissel. Le texte est du poète écossais du 18e siècle, Robert Burns.
Je lui rappelle qu’immanquablement, ce chant me fait pleurer, car il me renvoie à mon enfance. Voici pourquoi.
J’ai chanté dans une chorale de 9 ans à 11 ans, la Manécanterie des petits chanteurs trifluviens. Nous allions de concert en concert, non seulement au Québec, mais aussi dans les communautés françaises de l’Ontario, de la Nouvelle-Angleterre et des provinces maritimes canadiennes.
Et chacun de nos concerts se terminait par cette chanson, qui est aussi fort belle en français et faisait pleurer le monde qui ne cessait par la suite d’applaudir pour nous remercier.
En voici les paroles françaises, très belles :
Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour,
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour
Ce n’est qu’un au-revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au-revoir
Formons de nos mains qui s’enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s’enlacent
Une chaîne d’amour.
Ce n’est qu’un au-revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au-revoir
Unis par cette douce chaîne
Tous, en ce même lieu,
Unis par cette douce chaîne
Ne faisons point d’adieu.
Ce n’est qu’un au-revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au-revoir
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Et qui va nous bénir,
Car Dieu qui nous voit tous ensemble
Saura nous réunir.
Ce n’est qu’un au-revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au-revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au-revoir
(https://www.paroles.net/chansons-populaires/paroles-ce-n-est-qu-un-au-revoir)
Merci beaucoup, bien chère Melinda.
La voici cette interprétation par Sissel.
Oh, merci , cher Jean!
Je vous réponds avec beaucoup de retard, mais j’étais longuement absente de mon ordinateur.
Merci de partager vos souvenirs fort touchants de cette si belle chanson que j’ai fini par apprendre aussi, tellement elle m’a envoûtée.
Votre photo est très émouvante, j’imagine les émotions de ce choeur en chantant les vers et les refrains dans les circonstances si belles que vous décrivez…
Que nous puissions continuer à nous le chanter avec tous nos amis, de la Hongrie jusqu’au Québec , je le souhaite à nous tous!
Je vous embrasse avec votre chère Juliette apprivoisée !
Melinda
Merci infiniment, très Chère.
Je Vous embrasse.