J’aime tant ces personnages folkloriques éphémères
Il y a des hivers, comme celui de l’année dernière, où nous n’avions pas de « neige à bonhomme », du moins dans les régions de Lotbinière et des Bois-Francs.
Aussi fut-il impossible d’apercevoir un seul bonhomme de neige.
Même adulte, vous arrive-t-il encore d’élever des bonhommes de neige quand la condition de la neige s’y prête ? Je soupçonne toujours que ce sont les enfants dans une maison qui appellent à une telle création.
Cela dit, si le temps doux ne fait pas disparaître rapidement ce personnage à casquette, vous pourrez l’apercevoir sur la route Principale de Saint-Agapit.
P.S. Une lointaine manière de faire dans les campagnes québécoises est de condamner, au moins pour l’hiver, la porte avant de la maison. On y place alors une décoration quelconque, une citrouille, un sapin de Noël, un bonhomme de neige ou tout autre création, qui rappelle au visiteur que la porte quotidienne, la porte de l’amitié, est la porte de côté ou la porte arrière. C’est là chez-nous un trait important de civilisation.